Tout le monde l’a tellement vue cette scène, au moment des émissions télévisées ou des reportages de presse autour des attentats du 11 septembre ! Pendant que, sur les écrans, on regardait en boucle, jusqu’à l’aversion, la chute des tours du World Trade Center, on collectionnait des photographies morbides dans les magazines et les éditions spéciales… Notamment celle-ci, extraite d’un film de mauvaise facture. Un témoignage résolument impressionnant. Un homme chutant à l’envers… L’horreur de la désespérance, la mort annoncée…

Le fil conducteur du présent ouvrage suit la question des divisions au sein de la communauté de Corinthe. L’apôtre Paul dénonce les factions au seuil de la lettre qu’il adresse à cette même communauté, jusqu’à la résolution du rassemblement des différents courants corinthiens et la reconnaissance de l’origine spirituelle de cette unité dans son rapport à la prédication. L’argumentation tend à montrer comment l’aspect christologique sous-tend l’ecclésiologie paulinienne, par le moyen du discours (c’est là le cœur de la thèse de ce livre). L’originalité de la démonstration veut être au cœur de cette étude, dans la mise en évidence de 1Co 3, 5-17 (+ 18-23), (expression de l’« être » de l’Église, d’après l’analyse exégétique) dans le développement du discours rhétorique.

Il y a autour de la miséricorde, un profil qui épouse bien les contours de la justice. La vraie ! Celle qui favorise les relations humaines, nous parlons ici de justice fraternelle. Les profils de l’une et de l’autre s’harmonisent si bien, que nous pensons volontiers que la miséricorde et la justice sont les deux faces d’une même réalité : l’amour.

« Parcourir notre vie ardemment, sans répit, avec obstination, avec élévation ».
Christian Artaud écrit simplement, avec justesse et patience. Il parcourt les phrases et s’accroche aux mots qui les façonnent, il s’arrête ci et là et invite le lecteur à redécouvrir le monde, par-delà les espaces. Il nous fait deviner la poésie, sa poésie, comme on s’avance sur un chemin de randonnée : avec patience et humilité.

« Si j’étais un livre, je serais très beau, j’aurais plein de dessins sur ma peau ! » Un petit livre, tout simple, avec quelques « si j’étais... » (il y en a beaucoup d’autres !). Quelques pages pour celles et ceux que j’aime ! Tilio.

Nous sommes la seule famille à manger régulièrement du chocolat Menier. J’ai toujours une appréhension quand je sors la vignette glissée dans l’emballage. Si c’est encore une fois Le renard et la cigogne ou Le lion et le rat, Francis sera déçu et je sais bien qu’il me tiendra en partie pour responsable de ce doublon. Pas forcément à tort puisqu’il me semble que si je me concentrais très fort sur mon désir de faire apparaître une image plutôt qu’une autre, j’aurais beaucoup plus de chances d’être exaucé. Je ne le fais pas car je sens qu’il est plus vertueux d’utiliser mes forces mentales à deviner quelle image renferme le paquet avant de l’avoir ouvert.

Nous sommes la seule famille à manger régulièrement du chocolat Menier. J’ai toujours une appréhension quand je sors la vignette glissée dans l’emballage. Si c’est encore une fois Le renard et la cigogne ou Le lion et le rat, Francis sera déçu et je sais bien qu’il me tiendra en partie pour responsable de ce doublon. Pas forcément à tort puisqu’il me semble que si je me concentrais très fort sur mon désir de faire apparaître une image plutôt qu’une autre, j’aurais beaucoup plus de chances d’être exaucé. Je ne le fais pas car je sens qu’il est plus vertueux d’utiliser mes forces mentales à deviner quelle image renferme le paquet avant de l’avoir ouvert.

Alzheimer, on en sourit au départ… On connaît même des plaisanteries à son propos, des petites blagues plutôt sympathiques... Après, on fait semblant de s’en accommoder. Plus tard, ça devient un peu plus compliqué… On aimerait revenir en arrière. Mais ce n’est plus possi-ble… C’est trop tard… Et puis… Et puis, on s’habitue. (…) Je me souviens des médecins ; ils prirent leur temps avant de prononcer le nom de cette maladie devant nous, comme s’ils avaient été mal à l’aise avant que nous le fussions nous-mêmes.

Alzheimer, on en sourit au départ… On connaît même des plaisanteries à son propos, des petites blagues plutôt sympathiques... Après, on fait semblant de s’en accommoder. Plus tard, ça devient un peu plus compliqué… On aimerait revenir en arrière. Mais ce n’est plus possi-ble… C’est trop tard… Et puis… Et puis, on s’habitue. (…) Je me souviens des médecins ; ils prirent leur temps avant de prononcer le nom de cette maladie devant nous, comme s’ils avaient été mal à l’aise avant que nous le fussions nous-mêmes.

Ma décision est vite prise, aucun scrupule, aucune hésitation, je ne calcule plus rien outre le fait de m’emparer de cette petite fortune. Je regagne ma voiture, j’ouvre le paquet de mon fils. Je prends la fausse barbe facile à coller, les lunettes, le chapeau, et même des gants que j’ai toujours dans ma voiture. Je m’empare alors du fameux pistolet. Suis-je assez convainquant ? Je me sens capable d’aller jusqu’au bout, sans en mesurer vraiment les conséquences. Je ne mets pas longtemps à comprendre que le destin m’a choisi ce jour-là.

Ma décision est vite prise, aucun scrupule, aucune hésitation, je ne calcule plus rien outre le fait de m’emparer de cette petite fortune. Je regagne ma voiture, j’ouvre le paquet de mon fils. Je prends la fausse barbe facile à coller, les lunettes, le chapeau, et même des gants que j’ai toujours dans ma voiture. Je m’empare alors du fameux pistolet. Suis-je assez convainquant ? Je me sens capable d’aller jusqu’au bout, sans en mesurer vraiment les conséquences. Je ne mets pas longtemps à comprendre que le destin m’a choisi ce jour-là.

Une délicieuse proposition de l’auteur : considérer le monde, la société et notre environnement, selon trois approches, angles de vue ou repères (tout va par trois!) Sur quoi donc faire reposer l’équilibre de notre existence ? Sur un élément ? Non, car un point n’est rien ; sur deux éléments ? Non plus, car deux points ne forment qu’une droite ; sur trois ? Oui ! Car trois points sont l’esquisse d’un plan sur lequel on peut solidement prendre appui et gagner son équilibre