Mal nommer, mal du siècle de François Grospiron
15,00 €
TTC
On sait combien les mots sont chargés d’histoire et de sens qui nous échappent au moment même où nous les prononçons, et nous avons tous l’expérience de paroles qui ont pu être comprises ou reçues, à notre insu, dans un sens totalement opposé à celui que nous imaginions communiquer. D’où l’importance de l’attention à apporter à ce que l’on dit, ne jamais perdre de vue que lorsque nous parlons, nous disons quelque chose à quelqu’un, que ce quelqu’un n’a pas forcément les mêmes références que nous, et qu’il a de ce fait pu entendre tout autre chose que ce que nous croyions lui avoir dit : nombre de conflits pourraient être désamorcés si on ne l’oubliait pas.
Né en 1947, François Grospiron a enseigné le français en collège et a participé à la formation continue des enseignants pour tout ce qui touche aux domaines de l’image, de l’audiovisuel et du cinéma. Dans ces domaines comme dans ceux de la langue, il s’est toujours intéressé à ce qui se dévoile autant qu’à ce qui se dissimule, en un mot à ce qui se trame dans l’expression. Il propose ici une réflexion sur la manière dont les langages influent notre perception du monde.
Références spécifiques
On sait combien les mots sont chargés d’histoire et de sens qui nous échappent au moment même où nous les prononçons, et nous avons tous l’expérience de paroles qui ont pu être comprises ou reçues, à notre insu, dans un sens totalement opposé à celui que nous imaginions communiquer. D’où l’importance de l’attention à apporter à ce que l’on dit, ne jamais perdre de vue que lorsque nous parlons, nous disons quelque chose à quelqu’un, que ce quelqu’un n’a pas forcément les mêmes références que nous, et qu’il a de ce fait pu entendre tout autre chose que ce que nous croyions lui avoir dit : nombre de conflits pourraient être désamorcés si on ne l’oubliait pas.