Marguerite Diseneuf de...
Plusieurs marguerites poussaient au bord d’un chemin. Elles possédaient toutes un cœur jaune et dix-huit pétales… sauf une… Gudili, la petite araignée raconte.
Plusieurs marguerites poussaient au bord d’un chemin. Elles possédaient toutes un cœur jaune et dix-huit pétales… sauf une… Gudili, la petite araignée raconte.
Je suis amoureuse d’une lumière… D’une lumière blanche éclatante, intense et douce à la fois, qui éclaire et brille tout au fond de moi-même… Je la vois les yeux ouverts ou fermés, mais elle se trouve sur un autre plan de ma conscience.
Je suis dans ce crépuscule rougeoyant, là où le grand disque plonge dans l’Océan, laissant encore apercevoir les voiles d’un bateau partant pour des horizons nouveaux. Ne m’oublie pas. Je suis en bas quand tu descends et je t’attends en haut quand tu montes vers Moi avec dans ta volonté quel-ques graines de Vérité pour te nourrir, puisées avec le sourire dans cette besace invisible et pourtant ô com-bien réelle. Ne m’oublie pas. Mais qui suis-je ? Peut-être Amour, ou bien Vie. Joie n’est pas mal non plus. Divin est réalité. Tu peux me donner tant de noms, mais n’oublie pas : Je suis un Oui.
Je suis dans ce crépuscule rougeoyant, là où le grand disque plonge dans l’Océan, laissant encore apercevoir les voiles d’un bateau partant pour des horizons nouveaux. Ne m’oublie pas. Je suis en bas quand tu descends et je t’attends en haut quand tu montes vers Moi avec dans ta volonté quel-ques graines de Vérité pour te nourrir, puisées avec le sourire dans cette besace invisible et pourtant ô com-bien réelle. Ne m’oublie pas. Mais qui suis-je ? Peut-être Amour, ou bien Vie. Joie n’est pas mal non plus. Divin est réalité. Tu peux me donner tant de noms, mais n’oublie pas : Je suis un Oui.
Avant de partir je veux vous faire un cadeau... c’est pas rien, c’est mon cœur que je vous donne. J’le donne d’abord à ceux qui pensent qu’il ne vaut pas grand chose, à ceux qui m’ont jugée, qui m’ont regardée de haut. Et puis j’le donne à ceux qui m’ont aimée, à ceux qui m’aiment encore, à ceux à qui ma voix, aujourd'hui comme hier, arrache des sanglots, à ceux qui ont les tripes nouées quand ils m’entendent ! J’le donne à toutes les femmes, surtout les plus blessées, celles qui n’ont plus d’espoir, les oubliées d’la vie, toutes celles sur qui les hommes s’essuient les pieds
Avant de partir je veux vous faire un cadeau... c’est pas rien, c’est mon cœur que je vous donne. J’le donne d’abord à ceux qui pensent qu’il ne vaut pas grand chose, à ceux qui m’ont jugée, qui m’ont regardée de haut. Et puis j’le donne à ceux qui m’ont aimée, à ceux qui m’aiment encore, à ceux à qui ma voix, aujourd'hui comme hier, arrache des sanglots, à ceux qui ont les tripes nouées quand ils m’entendent ! J’le donne à toutes les femmes, surtout les plus blessées, celles qui n’ont plus d’espoir, les oubliées d’la vie, toutes celles sur qui les hommes s’essuient les pieds
Joanna savoure le verbe qu’elle reçoit puis en écrit la substance pour le transmettre à qui veut bien le porter. Joanna est Christiane Kongs. C’est la poésie qui les unit sans jamais vraiment les distinguer. C’est le verbe qui les rassemble dans une même et seule écriture.
Joanna savoure le verbe qu’elle reçoit puis en écrit la substance pour le transmettre à qui veut bien le porter. Joanna est Christiane Kongs. C’est la poésie qui les unit sans jamais vraiment les distinguer. C’est le verbe qui les rassemble dans une même et seule écriture.
Marie-Chantal Étienne aime les mots et le sens qu’ils cachent parfois. Elle joue avec la poésie qui façonne les mots de tous les jours en joyaux poétiques… Elle donne du rythme à la poésie en choisissant une expression libre et sincère, une poésie agréable à partager.
Elle publie ici son deuxième ouvrage aux éditions Encretoile.
Marie-Chantal Étienne aime les mots et le sens qu’ils cachent parfois. Elle joue avec la poésie qui façonne les mots de tous les jours en joyaux poétiques… Elle donne du rythme à la poésie en choisissant une expression libre et sincère, une poésie agréable à partager.
Elle publie ici son deuxième ouvrage aux éditions Encretoile.
L’enfant attendit quelques minutes, et sortit de sa cachette. Elle se dirigea vers la cage aux tigres, mais hélas, sa main n’atteignait pas la serrure ; alors l’hermine prit les clés des mains de la petite fille et grimpa sur sa tête : elle y arrivait juste. Les tigres se levèrent, et pendant que la fillette et l’hermine ouvraient successivement une à une toutes les cages, les animaux poussaient la porte avec leur tête et sautaient hors de la cage.
L’enfant attendit quelques minutes, et sortit de sa cachette. Elle se dirigea vers la cage aux tigres, mais hélas, sa main n’atteignait pas la serrure ; alors l’hermine prit les clés des mains de la petite fille et grimpa sur sa tête : elle y arrivait juste. Les tigres se levèrent, et pendant que la fillette et l’hermine ouvraient successivement une à une toutes les cages, les animaux poussaient la porte avec leur tête et sautaient hors de la cage.