Le rugby est une passion qui a accompagné mes chemins de vie. Il m’a fallu coucher sur le papier des souvenirs, qui sont aussi des hommages aux joueurs, aux dirigeants et aux pays où j’ai trouvé, avec les clubs rencontrés, les racines d’où émergent les vraies amitiés. Je me suis retrouvé aux bords des terrains d’Aix-les-Bains, de Chambéry, de Montmélian, d’Ugine, de Rumilly, d’Annecy, de Bonneville, de Sallanches, d’Aurillac, de Saint-Cernin, d’Arpajon-sur-Cère, de Saint-Simon, ou encore là-haut à Pontarlier dans le Haut-Doubs. Le rugby est vivant et enthousiaste, il est et sera toujours porteur de belles valeurs, si bien défendues par ceux que l’on appelle « les petits clubs ». Ils sont la véritable source du jeu et du rugby de haut niveau.

Le rugby est une passion qui a accompagné mes chemins de vie. Il m’a fallu coucher sur le papier des souvenirs, qui sont aussi des hommages aux joueurs, aux dirigeants et aux pays où j’ai trouvé, avec les clubs rencontrés, les racines d’où émergent les vraies amitiés. Je me suis retrouvé aux bords des terrains d’Aix-les-Bains, de Chambéry, de Montmélian, d’Ugine, de Rumilly, d’Annecy, de Bonneville, de Sallanches, d’Aurillac, de Saint-Cernin, d’Arpajon-sur-Cère, de Saint-Simon, ou encore là-haut à Pontarlier dans le Haut-Doubs. Le rugby est vivant et enthousiaste, il est et sera toujours porteur de belles valeurs, si bien défendues par ceux que l’on appelle « les petits clubs ». Ils sont la véritable source du jeu et du rugby de haut niveau.

Dimanche 14 avril. Bien dormi, levé à peine avant que le réveil ne sonne. La peur me tiraille les tripes comme un jour de rentrée scolaire. Cela fait quarante-huit ans que ça dure, je sais gérer ça… Il fait frais ce matin-là, ça pique un peu. J’ai décidé de ne pas prendre l’option du détour par les consignes. Une polaire sur le dos, les pattes de fruits et gels répartis dans les poches et la ceinture, une bouteille de fructose pour l’attente, on sent le mec qui a bien préparé son truc. L’ambiance est indescriptible : un mélange de concentration, de joie, d’impatience et de doutes. Je me cale au fond du sas bleu, objectif : démarrer à 9h00!

Dimanche 14 avril. Bien dormi, levé à peine avant que le réveil ne sonne. La peur me tiraille les tripes comme un jour de rentrée scolaire. Cela fait quarante-huit ans que ça dure, je sais gérer ça… Il fait frais ce matin-là, ça pique un peu. J’ai décidé de ne pas prendre l’option du détour par les consignes. Une polaire sur le dos, les pattes de fruits et gels répartis dans les poches et la ceinture, une bouteille de fructose pour l’attente, on sent le mec qui a bien préparé son truc. L’ambiance est indescriptible : un mélange de concentration, de joie, d’impatience et de doutes. Je me cale au fond du sas bleu, objectif : démarrer à 9h00!

En temps de disette l’odeur du blé, exhalaison de la moisson, est un signe d’espoir, annonce d’un futur à nouveau prospère. Aujourd’hui le futur est plein d’incertitudes ; le dérèglement climatique et les applications récentes de l’informatique sont perçues comme des menaces qu’on n’est pas sûr de maîtriser, la religion minée par un autoritarisme stérile et les scandales n’est plus source de certitude ou consolation, l’art, reflet d’une société désorientée, est accusé de dégénérescence. L’important pour le voyageur perdu est de faire le point de sa situation avant de choisir la direction qui lui semblera la plus fertile.

En temps de disette l’odeur du blé, exhalaison de la moisson, est un signe d’espoir, annonce d’un futur à nouveau prospère. Aujourd’hui le futur est plein d’incertitudes ; le dérèglement climatique et les applications récentes de l’informatique sont perçues comme des menaces qu’on n’est pas sûr de maîtriser, la religion minée par un autoritarisme stérile et les scandales n’est plus source de certitude ou consolation, l’art, reflet d’une société désorientée, est accusé de dégénérescence. L’important pour le voyageur perdu est de faire le point de sa situation avant de choisir la direction qui lui semblera la plus fertile.

On sait combien les mots sont chargés d’histoire et de sens qui nous échappent au moment même où nous les prononçons, et nous avons tous l’expérience de paroles qui ont pu être comprises ou reçues, à notre insu, dans un sens totalement opposé à celui que nous imaginions communiquer. D’où l’importance de l’attention à apporter à ce que l’on dit, ne jamais perdre de vue que lorsque nous parlons, nous disons quelque chose à quelqu’un, que ce quelqu’un n’a pas forcément les mêmes références que nous, et qu’il a de ce fait pu entendre tout autre chose que ce que nous croyions lui avoir dit : nombre de conflits pourraient être désamorcés si on ne l’oubliait pas.

On sait combien les mots sont chargés d’histoire et de sens qui nous échappent au moment même où nous les prononçons, et nous avons tous l’expérience de paroles qui ont pu être comprises ou reçues, à notre insu, dans un sens totalement opposé à celui que nous imaginions communiquer. D’où l’importance de l’attention à apporter à ce que l’on dit, ne jamais perdre de vue que lorsque nous parlons, nous disons quelque chose à quelqu’un, que ce quelqu’un n’a pas forcément les mêmes références que nous, et qu’il a de ce fait pu entendre tout autre chose que ce que nous croyions lui avoir dit : nombre de conflits pourraient être désamorcés si on ne l’oubliait pas.

Mes camarades me gueulent après, que c’est moi, de ma faute, si on va déjà se coucher. Y disent que je suis con, abruti, idiot. Dimitri dit que ceux de la Sistance, on est tous des tardés. Je réponds rien. En plus, je raconte pas tout ce qu’y disent, tellement c’est pas beau. Sylviane a même demandé le silence à tous. Je sais bien, maintenant, qu’on dit pas : la Sistance. Parce qu’on est des enfants assistés par l’Assistance, sinon on aurait personne pour vivre. J’en ai déjà vachement vu des lunes mais jamais assises et si près de nous. Puisque qu’on me croit pas, j’irai tout seul ce soir, et je dirai demain à Sylviane comment elle est, la lune. De près.

Plusieurs marguerites poussaient au bord d’un chemin. Elles possédaient toutes un cœur jaune et dix-huit pétales… sauf une… Gudili, la petite araignée raconte.

Ne me demandez pas pourquoi j’aime tant les pirates et les bateaux de pirates ! Je ne sais pas vraiment d’où me vient cette passion. Ce que je peux vous dire, c’est que lorsque je me déguise moi-même en pirate, je me sens bien… encore mieux que dans mon pyjama (d’ailleurs, je      demande souvent à mes parents de me laisser dormir la nuit, dans mon lit [ou mon bateau] habillé en pirate… Ils ne veulent pas. Alors, souvent je ne le leur demande pas, et je me déguise quand même !).
Avec ce petit livre qui rassemble quelques-uns de mes dessins de pirates, je vous invite au voyage sur mes bateaux, colorés ou pas. Ils ne sont pas tous là…

« Si j’étais un livre, je serais très beau, j’aurais plein de dessins sur ma peau ! » Un petit livre, tout simple, avec quelques « si j’étais... » (il y en a beaucoup d’autres !). Quelques pages pour celles et ceux que j’aime ! Tilio.